Après un bac pro Métiers de la mode et des industries textiles, à Tours, Charlène Marquenet a intégré la prépa dessin narratif à l’école Pivaut, pour devenir graphiste textile.
- J’ai d’abord hésité à suivre une prépa en raison de l’investissement financier que cela représentait pour moi, mais j’ai trouvé important de le faire pour m’imprégner d’un rythme de travail soutenu et régulier, et améliorer mon niveau en dessin. La prépa m’a aussi aidée à mettre tous les atouts de mon côté pour poursuivre mes études au mieux car on y fait l’apprentissage de la rigueur et de la patience. Je n’ai pas trouvé de contraintes particulières, si ce n’est la charge importante de travail qui nécessite une bonne organisation. En prépa, les progrès en dessin sont impressionnants : en quelques semaines seulement, on peut constater les changements.
- Des progrès à vue d’oeil. C’est vraiment au cours de cette année-là que je pense avoir le plus progressé en dessin traditionnel. Mais on apprend aussi à regarder une oeuvre différemment, à scruter des détails que l’on ne voyait pas ; on s’intéresse à d’autres formes d’art, notamment la photo, la sculpture, le cinéma …Tout ce qui peut développer notre créativité. Le meilleur conseil que je peux donner c’est de s’investir beaucoup dans cette année de prépa, car elle est la clé de voûte des études à suivre. Il faut oser, aller de l’avant, ne pas se décourager même en période de doute. Quand on choisit une voie dans le création, on se dit souvent que les débouchés sont difficiles mais il faut persévérer. La prépa constitue en cela un bon entraînement !
Propos recueillis par Véronique Couzinou pour le Guides des Ecoles d’art et des Stages, rubrique Filières prépas – Edition 2013-2014